Améliorer ses compétences comportementales, c’est possible !
Vous avez vous aussi reçu un enseignement traditionnel ? Pas de panique ! Contrairement à ce que l’on pensait il y a encore 10 ans, on sait maintenant qu’il est possible d’améliorer ses compétences comportementales grâce à l’incroyable plasticité du cerveau, qui le rend capable de se modifier par l’expérience. « Notre cerveau a la capacité de changer, de développer de nouvelles connexions neuronales, chaque jour, chaque heure, chaque minute. Et contrairement à ce que l’on a pensé jusque là, cette plasticité est un phénomène qui dure toute notre vie », confirme Christelle Laurent, coach en entreprise. Ce qui veut dire qu’avec de l’entraînement, on peut « reconfigurer » ses modes de fonctionnement. Les techniques modernes d’imagerie médicale ont permis aux scientifiques d’observer des changements parfois spectaculaires dans le cerveau de sujets ayant suivi certaines thérapies comportementales.
Pour vous démarquer tout en devenant pleinement vous-mêmes, vous pouvez par exemple apprendre à cultiver votre pensée divergente, qui conjugue différentes aptitudes : anticonformisme, curiosité, prise de risque, coopération, persévérance. Le but étant de « sortir du moule », comme nous y encourage Todd Rose[1] : « La société oblige chacun de nous à se conformer à certaines attentes limitées pour réussir à l’école, dans sa profession, dans la vie. Nous nous efforçons tous d’être comme les autres, ou plus exactement d’être comme les autres, mais un peu mieux », dénonce-t-il dans La Tyrannie de la norme.
Pour évaluer votre pensée divergente, faites le test du trombone, conçu par Ken Robinson[1], et qui consiste à imaginer le nombre d’usages d’un simple trombone : ferez-vous partie des 2% de personnes de plus de 25 ans capables de trouver d’autres façons d’utiliser cet instrument que celle d’assembler des feuilles ? Pour information, entre 3 et 5 ans, 98% des enfants sont des génies en pensée divergente…